L'entreprise pétrolière japonaise Teikoku Oil entreprendra l'année prochaine la prospection de pétrole au large des côtes du Suriname. En janvier 2011, l'entreprise internationale effectuera, en sous-traitance de Staatsolie - qui dispose du permis d'exploitation pour cette zone, un forage à environ 160 kilomètres au nord-est de Paramaribo. Cette activité devrait prendre une centaine de jours.
Mardi, des représentants de Teikoku Oil exposaient le projet dans la grande salle de l'hôtel Torarica, et en particulier le résultat des études d'impact. Il a été question de l'incidence sur le milieu marin et de sécurité, chacun ayant en mémoire la récente catastrophe dans le golfe du Mexique.
L'institut national pour l'environnement et le développement du Suriname (Nimos, Nationaal Instituut voor Milieu en Ontwikkeling in Suriname) doit encore valider ces études. Selon Teikoku Oil l'activité de forage aura peu d'incidence : la biodiversité est faible sur la zone, les baleines ne rencontreront aucun obstacle et de nombreuses mesures seront prises pour éviter les fuites. Le forage atteindra une profondeur de six kilomètres, et l'on espère trouver du pétrole en deux points.
Des études sismiques tri-dimensionnelles ont convaincu la structure que l'on pouvait trouver du pétrole dans la région. "Nous ne nous attendons pas à de grands champs pétrolifères comme par certains endroits dans le monde, mais il y a du pétrole dans la roche", assure un représentant de Teikoku Oil.
Teikoku Oil est surtout active en Asie, mais étend progressivement ses ailes en Afrique et en Amérique du Sud. Elle mène soixante-dix projets dans vingt-cinq pays. L'entreprise se classe à la douzième place mondiale des entreprises de son secteur, dans une catégorie plus modeste que Shell, Exxon Mobile et BP. Mais elle a tout de même ses bureaux à la rue Hogerhuysstraat.
De nombreuses activités de forage ont lieu dans les eaux territoriales du Suriname. L'entreprise Spaanse Repsol est déjà active ; Murphy Oil tentera un certain nombre de forages en octobre prochain. Cela se passera dans la zone "Bloc 37". Teikoku Oil exploitera le bloc suivant - le n° 31 - et lorsque Murphy Oil aura terminé sa tâche, Teikoku Oil pourra utiliser la même plate-forme de forage, Atwood beacon. Dans le second trimestre 2011, c'est l'entreprise canadienne CGX Energy qui fera des forages d'essai dans la région Offshore située entre le Suriname et le Guyana.
Il existe à l'heure actuelle une vingtaine de puits creusés dans la zone côtière du Surinam. Rien de surprenant cependant à ce qu'on n'ait pas encore trouvé de pétrole. En Mer du Nord par exemple, ce sont pas moins de soixante-dix forages qu'il a fallu exécuter avant que la Norvège finisse par trouver du pétrole en 1959.
Mardi, des représentants de Teikoku Oil exposaient le projet dans la grande salle de l'hôtel Torarica, et en particulier le résultat des études d'impact. Il a été question de l'incidence sur le milieu marin et de sécurité, chacun ayant en mémoire la récente catastrophe dans le golfe du Mexique.
L'institut national pour l'environnement et le développement du Suriname (Nimos, Nationaal Instituut voor Milieu en Ontwikkeling in Suriname) doit encore valider ces études. Selon Teikoku Oil l'activité de forage aura peu d'incidence : la biodiversité est faible sur la zone, les baleines ne rencontreront aucun obstacle et de nombreuses mesures seront prises pour éviter les fuites. Le forage atteindra une profondeur de six kilomètres, et l'on espère trouver du pétrole en deux points.
Des études sismiques tri-dimensionnelles ont convaincu la structure que l'on pouvait trouver du pétrole dans la région. "Nous ne nous attendons pas à de grands champs pétrolifères comme par certains endroits dans le monde, mais il y a du pétrole dans la roche", assure un représentant de Teikoku Oil.
Teikoku Oil est surtout active en Asie, mais étend progressivement ses ailes en Afrique et en Amérique du Sud. Elle mène soixante-dix projets dans vingt-cinq pays. L'entreprise se classe à la douzième place mondiale des entreprises de son secteur, dans une catégorie plus modeste que Shell, Exxon Mobile et BP. Mais elle a tout de même ses bureaux à la rue Hogerhuysstraat.
De nombreuses activités de forage ont lieu dans les eaux territoriales du Suriname. L'entreprise Spaanse Repsol est déjà active ; Murphy Oil tentera un certain nombre de forages en octobre prochain. Cela se passera dans la zone "Bloc 37". Teikoku Oil exploitera le bloc suivant - le n° 31 - et lorsque Murphy Oil aura terminé sa tâche, Teikoku Oil pourra utiliser la même plate-forme de forage, Atwood beacon. Dans le second trimestre 2011, c'est l'entreprise canadienne CGX Energy qui fera des forages d'essai dans la région Offshore située entre le Suriname et le Guyana.
Il existe à l'heure actuelle une vingtaine de puits creusés dans la zone côtière du Surinam. Rien de surprenant cependant à ce qu'on n'ait pas encore trouvé de pétrole. En Mer du Nord par exemple, ce sont pas moins de soixante-dix forages qu'il a fallu exécuter avant que la Norvège finisse par trouver du pétrole en 1959.