Ce deuxième match disputé par le Brésil s’annonçait un nouveau grand moment de liesse populaire. La Seleção emmenée par son attaquant Luis Fabiano a ainsi décroché son ticket pour les huitièmes de finale en l’emportant 3-1 sur la Côte d’Ivoire.
C’est une place Montel acquise à la cause du Brésil qui a été une nouvelle fois le théâtre d’une joie sans borne, affichée par les plus fervents supporters de la Seleção, en ce dimanche après-midi. Entre le vert et le jaune, un concert tonitruant de klaxons le long de la rue du centre ville de Cayenne, désormais le fief revendiqué des fans brésiliens de ce mondial 2010.
A copa do mundo é nossa !
Ailleurs, les banales voitures bariolées aux couleurs de la fierté nationale, ont fait le va et vient dans le chef-lieu guyanais, via une place des palmistes animée. Le match qui a vite tourné en faveur de l’équipe nationale du Brésil, a ainsi emmené les spectateurs, amassés devant les écrans géants des bars, dans un train d’enfer. Des cris, des chants, des applaudissements et une fierté collective. « A copa é nossa ! » [la coupe nous appartient] scandait un supporter, devant des compatriotes arborant des maillots du nom de Ronaldo. Ce jour, c’est Luis Fabiano, qui était le héros, revenant après une longue période sans but. L’antihéros, qui aura fait gronder l’assemblée, aura été en revanche, l’ivoirien Kader Keita, à l’origine d’une expulsion injuste de Kaka.
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